R.I.P. Nate Dogg (19/08/1969 – 15/03/2011)

RIP Nate Dogg

Ses deux attaques cérébrales en décembre 2007 et septembre 2008 auront finalement eu raison de lui. Déjà diagnostiqué irrécupérable pour la musique, le crooner ultime du G-funk vient de perdre à même pas 42 ans son combat le plus important, celui pour la vie. Comme au moindre décès de célébrité, le flood des « Rest In Peace » n’a pas manqué de s’abattre sur les réseaux sociaux. Tendance agaçante diront certains (à juste titre ?), car souvent un peu trop machinale pour être honnête. Qu’importe les moutons de Panurge, s’il y en a bien un pour qui ça me fait sincèrement bizarre, c’est cet enfoiré de Nathaniel Dwayne Hale.

Au-delà des refrains légendaires qu’il a posés pour l’écurie Death Row, de « Regulate » à « Deeez Nuuuts » en passant par « Ain’t No Fun »« Just Doggin »« Skandalouz » et tellement tellement d’autres, son premier (double) album G-Funk Classics Vol. 1 & 2 aura vraiment marqué la fin de mon adolescence et demeure encore un fidèle disque de chevet. De ceux que je mettrais sans hésiter dans mon kit de survie si je devais partir sur une île déserte. Objectivement, pas un incontournable du genre, même si je reste persuadé que, sorti en 1996 comme prévu au départ, il aurait eu un impact beaucoup plus conséquent. J’éprouve quoi qu’il en soit une tendresse toute particulière à son égard et, la nostalgie aidant, les souvenirs de la France Benetton chantant « et 1 et 2 et 3-0 ! » cet été-là pendant que je bousillais la touche repeat de mon discman à cause de « Crazy, Dangerous »« Just Another Day » et consort, n’en ont que davantage de saveur aujourd’hui.

J’adore Kokane, Levitti, Butch Cassidy, Johnny P, Danny Boy, Ronnie Spencer, Michael Marshall et tous les Mr. Hook du gangsta rap, là n’est pas la question. Sauf que personne ne le fai(sai)t mieux que lui. J’ignore où tu vas aller maintenant, mais ta voix, elle, ne me laissera jamais seul. Ni moi, ni une génération entière de G-funkstaz. We be thankful & we mourn you, Nate Dogg.

« G is for the gang of money I make
F is for the gang of fools I break
U is for the undisputed champ
N is ’cause you never gonna get the mic back
K is for the niggaz that I knock on they back
Damn it feels good to see Long Beach on the map
Till the day I’m dead I’m gonna keep that shit real
Now you niggaz know G-Funk’s for real. »

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Update : l’Abcdr du Son par deux fois, le BlavogSMKAYellow Kid et les Haterz y vont eux aussi de leurs petits hommages respectifs.

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2 réflexions au sujet de « R.I.P. Nate Dogg (19/08/1969 – 15/03/2011) »

  1. Julien Lacroix

    J’avoue,moi qui suis un “vieux” maintenant,ses sons,ses hooks,sa voix si particulière m’ont transporté pendant cette adolescence que j’ai passé rider dans ma “six-four” (une 309 toute pourrie)…Bref j’dois avoir plus de 200 morceaux ou tu promènes ta voix dessus Nathaniel et pour rien au monde je ne m’en séparerais….Rest In Peace Dogg…

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